12 août 2016
Si seulement...
Si seulement je pouvais étirer ma douleur et en faire un coffre où ranger mon âme. Toi, oui, toi, tu en aurais la clé et la garde… Mais de tels désirs, risibles, ne peuvent aujourd’hui que me faire rougir.
Le dépôt de mon être n’appartient hélas qu’à moi et à mon dieu. Mais lui, hélas !, trouve mon trésor sans valeur aucune.
Là où se trouve mon cœur respire aujourd’hui un abime aux contours indistincts. Je prie pour qu’on vienne le combler mais je te fais grâce de mes espoirs. Je me sais condamné.
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