Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée et Un caprice d’Alfred de Musset

Deux pièces de théâtre plutôt courtes sont au menu de ce petit livre pour les Scolaires, très bien au demeurant, notamment par le dossier sur Alfred de Musset mais aussi sur les notes explicatives concernant le vocabulaire employé ainsi que certaines expressions aujourd’hui oubliées. Donc, tout commence avec Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée (1845). Pièce quelque peu ronflante, il faut bien l’avouer, un face-à-face entre le Comte et la Marquise, le premier s’ennuyant ferme et venant chercher un peu de distraction chez la seconde, toute indolente. L’amour est la thématique principale de ce proverbe (pièce avec morale) dont la conclusion m’a surpris. Quant au Caprice (1837), il s’avère bien plus plaisant de par sa dynamique et le ciselé de ses répliques. Mathilde a confectionné une bourse pour son mari mais, eu moment de la lui offrir, elle découvre qu’il en a reçu une autre en cadeau d’une dame. Son mari la tromperait-il ? Le théâtre de Musset est positivement charmant et on ne saurait trop conseiller sa lecture, surtout dans cette édition.

Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée et Un caprice d’Alfred de Musset (Flammarion, 128 pages, 2,90 euros)