Vivre et laisser mourir de Ian Fleming

M. Big contrôle Harlem et inonde le monde avec des pièces d’or. Une fortune que le MI6 entend bien récupérer. Ils envoient donc James Bond aux Etats-Unis avec l’accord de la CIA et du FBI, pour faire tomber le Parrain. Mais M. Big risque de s’avérer être un ennemi trop fort pour Bond… Magie du cinéma ! On mesure tout le talent de l’industrie hollywoodienne en lisant Vivre et laisser mourir. En littérature, James Bond est un personnage qui agit peu et échoue souvent, souffre volontiers si on le violente, n’utilise aucun gadget et passe plus son temps à bien manger qu’à mener sa mission. Autant dire qu’il n’a rien de commun avec le héros de la célèbre série de films. Ainsi, Vivre et laisser mourir vaut avant tout pour la qualité de ses descriptions qui donnent l’impression d’être dans un club de jazz de Harlem ou de découvrir les fonds marins de la Jamaïque. Pour le reste, le roman se caractérise par sa lenteur et son manque de rebondissement.

Vivre et laisser mourir de Ian Fleming (Bragelonne, 288 pages, épuisé)