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Le blog de Menon
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30 décembre 2020

Le Râmâyana adapté et traduit par Charles Brun

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« C'est sur la base des Purâna et des récits des bardes populaires qu'un grand poète, Valmiki, composa vers le IIIe siècle de notre ère un admirable poème épique, le Râmâyana ou geste de Râma, que le monde a reconnu comme l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature sanskrite. Les véritables origines de cette histoire se perdent dans un lointain passé probablement antérieur au XVe siècle avant Jésus-Christ. Familière aux Hindous de toutes castes et de toutes régions, comme à un certain nombre de peuples voisins, cette création prend sa place parmi les grandes oeuvres que l'humanité a produites. Tout à la fois conte fantastique, épopée morale et aventure initiatique, elle concerne essentiellement l'Homme, par-delà les temps et les lieux, sans distinction de races ou de cultures. On ne saurait dès lors l'aborder comme un simple divertissement mais plutôt comme un itinéraire intérieur que le voyageur, s'il y prend garde, risque fort de ne jamais oublier tant sont impressionnantes la beauté, la puissance et le mystère de certaines scènes. La version ici présentée est une adaptation de l'oeuvre intégrale que ses vastes proportions rendent inabordable au grand public. » (Résumé éditeur)

 

Bon, le Râmâyana, forcément, il faut l’avoir lu. Et comme je ne souhaitais pas m’enfiler l’édition intégrale de la Pléiade, j’ai préféré l’édition abrégée des éditions Dervy ; en effet, puisque préfacée par Alain Daniélou, elle m’apparaissait sérieuse.

 

Au final, le Râmâyana évoque les contes et pas les plus palpitants. Il ne se passe pas grand-chose. Pas d’action, ou presque, les séquences de combat étant évacuée en quelques mots… Bigre ! Pour un peu, on s’endormirait, d’autant que Rama, le héros, défenseur du Dharma, ne m’a pas semblé bien sympathique, avatar de Vishnu oblige.

Finalement, les seules choses appréciables que je retiendrais de cet ouvrage sont ses démons qui se comportent plutôt bien et sont même religieux ! Et surtout, il y a Hanouman, le ministre du roi des singes, animal au noble cœur qui fera tout pour libérer la dulcinée de Rama.

 

Le Râmâyana adapté et traduit par Charles Brun (Dervy, 187 pages, 18 euros)

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