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Le blog de Menon
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22 août 2020

Les fleurs bleues de Raymond Queneau

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Le duc d’Auge habite le moyen-âge ; Cidrolin, lui, réside sur une péniche, dans les années 60. Chacun rêve de l’autre, au point où, d’une ligne du roman à l’autre, Cidrolin cède sa place au Duc et inversement. Cidrolin et Auge seraient-ils la même personne ? Et pourquoi le duc d’Auge semble-t-il voyager dans le temps ?

N’espérez pas obtenir réponse aux questions que pose ce délicieux roman de Raymond Queneau. Comme on le dit parfois en philosophie : elles comptent plus que les réponses. Ici, Queneau nous invite surtout à suivre une histoire pleine d’humour avec moult anachronismes, situations délirantes et orthographe dysfonctionnelle. On joue avec les mots, dans le réel et avec l’histoire.

Le mécanisme de construction du roman s’avère en tout cas remarquable. Dans un premier temps, on ne remarque pas le saut d’un personnage à l’autre, obligeant de revenir en arrière et de reprendre la lecture pour retrouver la césure. Ce petit jeu s’avère des plus amusants et, en tout cas, invite à poser un regard ludique sur une histoire qui repose avant tout sur un humour décalé.

C’est sans doute la troisième ou quatrième fois que je le lis, et toujours avec plaisir !

 

Les fleurs bleues de Raymond Queneau (Gallimard, 288 pages, 7,50 euros)

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