1 janvier 2009
Ecrits tristes
Que la mer fasse pour moi
comme un tombeau mouvant
que mon coeur soit à toi
et à jamais perdu dans les flots.
Ma bouche prononce des paroles oubliées
comme des marins morts tombés
avec leurs bateaux fracassés
sur des récifs mal aimés.
La furie me prend au coeur quand mon ange
s'élève loin de moi sur mon sang versé
je ne suis qu'un oubli, une chute de silence
un mur de pierre, une fragrance de parfum.
Oh ! Aime moi, aime moi, âme émoi
que je sois, pour une fois comme libéré
de ma torture et de mon coeur révulsé
mes yeux te contempleront : mon aimée
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