Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de Menon
Archives
4 juillet 2007

Poésies - Une saison en enfer - Illuminations d'Arthur Rimbaud

518MT68K1AL

Il y a, dans les poésies d’Arthur Rimbaud, ses premières, celles ouvrant ce recueil, un indéfinissable génie qui se manifeste à travers des images fortes, puissantes, hantées presque. Là où un Baudelaire convoque des sensations et des impressions, Rimbaud a le sens de la vérité, celle qui se trace au cœur et se lie à l’esprit.

Pour autant, au fur et à mesure du parcours personnel de l’auteur, sa prose se fait de plus en plus inquiète, inquiétante, déstructurée, improvisée. Et au fur et à mesure que se délite le rythme de ses vers, quelque chose d’autre se fait jour qui ne me parle pas, ne me ressemble pas, ne me réconforte pas.

Ainsi, à partir de 1870, les poésies de Rimbaud sont d’un autre, un « voleur de feu », un « voyant » qui regarde et entend le son de délires auxquels ma propre sensibilité m’interdise de participer. Ce travail d’écriture culmine dans Une saisons en enfer et Illuminations, incompréhensibles selon moi, absurde, suite de mots mis en relations et qui ne se connaissent pourtant pas.

Gallimard, 3,50 euros.

Publicité
Commentaires
L
Je m'adresse aux détracteurs de Rimbaud et donc à personne en particulier. C'est un discours passionnel qui a besoin de désigner n'importe qui pour se donner une allure militante et saisir l'attention du lecteur. C'est une espèce de jeu, de la pure rhétorique pour faire clair mais bien sûr rien de nouveau.<br /> Soyez tranquille, je n'aime ni les débats, ni les dénonciations insidieuses, ni les discussions prétentieuses, je préfère aiguillonner et espérer peu de choses. Je donne mon avis avec véhémence simplement et c'est nettement plus sympa.
Répondre
M
A qui vous adressez-vous ?
Répondre
L
Alors comme ça on crache sur Rimbaud, le génie, le visionnaire, celui qui a réinventé l'écriture, nourri la poésie, inspiré les surréalistes, les chanteurs, le rock, les années 60, la jeunesse de l'expérience, de l'aventure, la liberté libre, les doors et qui par sa seule photo, par ce regard bleu supérieur aux époques, symbolise l'adolescence? Vous devez être bien vieux et aigri, vous devez être sûrement jeune et insipide pour ne pas l'apprécier. Et je m'adresse à vous! Vous qui demandez sottement une logique ostentatoire, quelques impressions vagues et réconfortantes, les schémas académiques, les mêmes choses, les redites! Rimbaud est un dieu, hermétique aux hommes et pourtant hypnotique. Il est celui qui a mis la parole au profit d'une vision, d'une expérience poétique où chaque phrase tonne et rend vivant la syntaxe, où les sons riches et cadencés font danser le papier. Rimbaud! Rimbaud! Rimbaud! C'est un monde au perpétuel mouvement, au fil conducteur de serpent. Et vous êtes tous des vilains à qui il manque deux poumons à votre âme pour ne pas respirer toute son oeuvre. Peut-être même êtes-vous égoïstes, un de ces timides qui se parlent qu'à eux-même, un individu terne, effrayé par la réalité et qui préfère la version édulcorée? Plus sympathiquement, essayez de vous ouvrir, de comprendre l'esprit Rimbaud ou encore de le relire dans quelques années et même -c'est vrai- s'il élit ses lecteurs, forcez la sélection! Vous ne le regretterez pas, vous aurez séjourné bas, haut et ailleurs et c'est certain. C'est le virtuose poétique, le jimi hendrix de l'écrit et ne me dîtes pas qu'il est absurde, qu'il enchaîne les mots capricieusement, les menant dans les non-sens. Faux! Chaque mot a son importance et participe à la couleur, à l'atmosphère et à la texture du texte.
Répondre
M
Rimbaud de l'excrément !!<br /> Je suis outrée, ergh. La poésie de Rimbaud est belle, inspire la liberté, la jeunesse et non pas le mal. Enfin, personnellement, je ne vois pas le mal dans la jeunesse !<br /> D'ailleurs, chez les jeunes, c'est plutôt Baudelaire qui est préféré, alors qu'il était loin d'être aussi jeune que Rimbaud lorsqu'il a écrit la plupart de ses poésies.<br /> En revanche, je n'accroche pas non plus à la prose rimbaldienne, qui m'est encore trop hermétique. Elle n'égale pas à mes yeux, les premiers poèmes de Rimbaud, exquis.
Répondre
M
Non, monsieur, je ne partage pas votre ordurier commentaire. Que vous n'aimiez pas le style de vie de ces deux poètes, soit. Mais ce que vous écrivez est digne d'un collégien qui accuse Balzac d'être "chiant" à lire.
Répondre
Le blog de Menon
Publicité
Le blog de Menon
Publicité