Ce que vivent les roses de Mary Higgins Clark
La fille de Kerry McGrath ayant été blessée lors d’un accident de voiture, sa mère la conduit chez un chirurgien esthétique, le docteur Smith. Heureusement, il y a plus de peur que de mal. Mal à l’aise, Kerry McGrath découvre que le docteur Smith donne volontiers à ses patientes le visage de sa défunte fille, Suzanne. Cet élément ô combien troublant jette le trouble dans son esprit – se pourrait-il que Skip, le mari de Suzanne, condamné pour son meurtre, ne soit pas le coupable ? Le docteur Smith cacherait-il quelque-chose ?... Les livres de Mary Higgins Clark sont d’une façon générale agréables à lire mais pas toujours réussis. Celui-ci s’avère être une bonne cuvée même si on comprend difficilement pourquoi Smith pousse Kerry à remettre en question le jugement du jury au sujet de Skip. Ce manque de crédibilité mis à part, on rentre facilement dans l’intrigue et on suit avec plaisir une adjointe du procureur décider à faire éclater la justice et des personnages tourmentés. Dommage, toutefois, que l’assassin choisi par l’autrice semble l’avoir été parce qu’il paraît le moins suspect du lot – on n’y croit pas une seconde ! Ce que vivent les roses reste malgré tout une bonne pioche.
Ce que vivent les roses de Mary Higgins Clark (Le Livre de Poche, 315 pages, 7,90 euros)