King’s game de Nobuaki Kanazawa

Résumé éditeur :

« Nobuaki est réveillé en pleine nuit par un étrange SMS qui met au défi deux de ses camarades de lycée de s'embrasser. Le mystérieux expéditeur du message prétend que la classe entière participe à un "King's Game'. Jour après jour, les défis se succèdent, et les lycéens sont bien obligés de se rendre à l'évidence : ils ont 24 heures pour s'exécuter et la sanction en cas de désobéissance est la mort. Suicides ou meurtres ? Puissance occulte ou criminel de chair et de sang ? Où qu'elles soient, quoi qu'elles tentent pour s'échapper, la mort vient trouver ses jeunes victimes, infaillible. Le couperet se rapproche dangereusement de nos héros... Parviendront-ils à découvrir la vérité avant qu'il ne s'abatte ? 1 classe, 32 élèves, 24 heures pour obéir. Une seule sanction : la mort. »

Critique :

J’avais lu et aimé le manga de King’s Game (Ki-oon) adapté du roman paru au Japon sur téléphone portable de Nobuaki Kanazawa. Notamment pour sa superbe fin qui rappelait l’excellent anime de Serial Experiments Lain. Hélas, le roman qui l’a inspiré n’est pas à la hauteur de son adaptation BD. Pourquoi ? Simplement parce que le roman est découpé en cinq tomes et que là où le manga a inventé une conclusion à King’s Game, il faut en fait attendre King’s Game Extreme, la suite, pour découvrir ce qui arrivera au héros une fois le tome terminé. En somme, ce premier volume laisse particulièrement insatisfait puisqu’aucune conclusion ne vient donner un sens à l’histoire ou expliquer qui est le Roi et comment il a opéré pour éliminer les élèves. Frustrant ? Et comment ! Je conseillerais plutôt la lecture du manga qui reprend le déroulé du roman d’une manière extrêmement fidèle. Reste un second problème : si on veut lire la suite en BD, King’s Game Extreme, on découvrira que la conclusion de King’s Game le manga a simplement été escamotée. Tout cela ne pourra que décevoir le lecteur à la recherche d’un récit cohérent.