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Le blog de Menon
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14 juin 2010

The Unwritten 1: Tommy Taylor and the Bogus Identity de Mike Carey et Peter Gross

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Quand on lit les nombreuses critiques dithyrambiques éditées en ouverture du livre, on se prend à vouloir se pincer juste pour s'assurer qu'on ne rêve pas. Mais où est tombé le comics pour qu'un graphic novel finalement aussi banal que The Unwritten récolte de telles louanges ? Quand on pense aux expérimentations visuelles d'un Dave McKean ou au génie d'un Neil Gaiman, on se dit que oui, dans ce cas des superlatifs sont appréciables. Pour commencer, l'histoire intrigue, mais n'a rien d'extraordinaire : un grand auteur de romans à la Harry Potter a disparu et son fils Tim vivote en se prêtant au jeu du contact avec le public ; il faut dire qu'il a inspiré le héros de ces romans. Mais un jour, une étudiante l'accuse de ne pas être le fils de son père et d'avoir été adopté par ce dernier pour justifier la création de son personnage. Choc pour le jeune homme qui ne sait plus où il en est... le reste de l'histoire va encore plus loin, parce qu'il semblerait que les romans de son père ne soient pas une invention mais auraient la possibilité de se matérialiser dans la réalité. De là, notre héros pourrait se demander s'il ne serait pas un peu magicien.

Grâce à dessin plutôt réussi, ce roman graphique assez bavard ne démérite pas : de la solide BD adulte et intelligente. Mais de là à faire une génuflexion devant son auteur, il y a un pas qu'on ne franchira pas. Toutefois, le dernier numéro des cinq publiés ici s'avère nettement supérieur aux autres et laisse entrevoir une gigantesque conspiration courant à travers les siècles qui donne envie de croire à la viabilité de ce titre sur le long terme.


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