La doctrine aryenne du combat et de la victoire de Julius Evola

Puisque nous sommes là, pourquoi ne pas mourir ? En somme... si on y songe bien, a-t-on le choix ? Tôt ou tard, il faudra bien y passer. Du reste, tout le monde y passe, non ? Mourir comment, alors ? Au fond de son lit, ou sur un champ de bataille ? Pourquoi la guerre ? Pourquoi serait-elle meilleure qu'une mort paisible ? Parce qu'elle nous fait toucher Dieu. Parce que, en nous obligeant à nous battre, elle nous confronte avec un torrent de passion, une avalanche de peurs et qu'elle nous oblige à nous regarder tel que nous sommes. Soit nous nous montrons lâches ou cruels, soit nous nous conduisons bravement et alors nous réalisons un contrôle sur notre être qui ne peut être assuré que si nous nous battons pour Dieu. Ainsi, triompher n'est pas nécessairement survivre, mais plutôt accomplir avec exactitude et en totale liberté ce qui est attendu de nous.

Dans la Kabbale, on appelle cela faire le bien. Faire le mal, c'est agir à l'encontre du désir de Dieu.
Dans les Évangiles, on a un exemple bien particulier de cela lorsque Maryam (dit Marie) accepte la proposition de Gabriel, Archange de la Face, de porter le Verbe.
Dans l'Islam, on entend Mahomet, de retour d'une bataille qui met fin à un cycle militaire, dire : « Nous sommes revenus du petit jihad pour accomplir le grand jihad ».

Reste donc à voir :
1/Quelle guerre nous voulons mener
2/Quel est son coût
3/Et ce que nous sommes prêt à payer

Mais la mort ne s'achète pas. Elle se vit. Et ça...