29 avril 2010
Souffrance
J’ai perdu ma jeunesse
Il ne m’en reste rien –
Toi, ton souvenir me blesse !
Rien qu’à penser à toi, se déchire mes intestins.
Enfance : pourquoi es-tu morte ?
La vie ressemblait alors à un rêve
Quand je me levais le matin, ouvrant ma porte
Je croyais que le monde m’attendait sans haine.
Encore une journée, répétition du vide
Encore une journée, et mon émotion se dévide
Comme le sang d’un animal égorgé.
J’ai dans mon âme un précipice
Dont aucun supplice
Ne comblera sa soif – de souffrance – dégénérée.
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