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Le blog de Menon
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16 novembre 2007

Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen de Arto Paasilinna

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Cela fait un moment que j’ai terminé Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen de Arto Paasilinna, écrivain majeur en Finlande, mais très franchement, je ne voyais pas quoi en dire, ni même comment en parler.

Au moment même où j’écris ces mots, je ne suis pas bien sûr de savoir où je vais mais enfin, je tiens à faire cet effort. L’histoire, peut-être, pour commencer ? Un bébé ours va être offert au pasteur Huuskonen à la suite d’un drame causé par la mère de l’animal. Adopté par cet ecclésiastique poivrot, fort en gueule et en pleine crise de foi, cet animal va bouleverser sa vie et le conduire dans des aventures assez rocambolesques, qui lui permettront de connaître bibliquement deux jeunes femmes séduisantes et intéressantes qui valent bien mieux que la mégère qui aura été sa femme.

Arto Paasilinna a un style très étrange. Avec l’air de ne pas y toucher, il raconte une histoire en apparence guère intéressante pour laquelle on se passionne tout doucement. Difficile d’expliquer pourquoi. Les aventures du pasteur ne sont pas spécialement extraordinaires, le style ne paraît pas particulièrement génial et pourtant... Une fois commencé, et passé les premières pages on se prend au jeu et on n’a plus envie de lâcher le bouquin.

Certaines critiques ont dit que ce livre était drôle. Bizarre car j’ai souris à de rares moments, mais pas ris du tout. Par contre, on peut voir ce livre comme une fable ou plutôt un conte à la manière de Voltaire. On y voit la grandeur et la médiocrité de l’Hommes rassemblées en un jeu de personnages dont les réactions un peu étranges et déconcertantes sont à familières à notre esprit et perturbantes toutes à la fois… Alors, si vous avez l’âme vague, la pilosité terne ou la langue empâtée, vous devriez vraiment jeter un œil à ce livre – sans doute ne vaut-il pas une séance de thérapie mais enfin, il fait quand même du bien au cœur.

Denoel, 20 euros.

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