La sorcière de Portobello de Paulo Coelho
De ce roman de Paulo Coelho, je n’ai conservé presque aucun souvenir alors que je rédige cette chronique un mois après sa lecture.
L’histoire met en scène Athéna, une jeune femme adoptée et perturbée ; en quête de sa véritable identité et aussi possesseur de certains pouvoirs mystérieux qui viendraient soit de Dieu soit d’esprits.
Quand P. Coelho passe à côté d’un de ses livres, il ne fait pas semblant. Chez lui, le très bon (Comme le fleuve qui coule, L’Alchimiste...) côtoie le moyen (Adultère) ou encore le raté (Walkyries). Bref, cette Sorcière de Portobello fait partie de la catégorie des livres très moyens ; on a l’impression que Coelho, partant d’une très bonne idée, a manqué sa cible. Il n’a pas su trouver la voix de ses personnages d’autant, qu’une fois de plus, il cherche à nous imposer un christianisme féministe – contradiction dans les termes.
Bref, un coup pour rien ! Mais si vous êtes un admirateur du romancier brésilien, nul doute que vous le lirez, réalisant rapidement, à la lecture, pourquoi ce titre ne vous disait pas grand-chose : à côté, disions-nous.
La sorcière de Portobello de Paulo Coelho (J’ai lu, 288 pages, 6,30 euros)