Batman – La nouvelle aube de David Finch

Batman part à la recherche d'une jeune femme qu'il fréquenta enfant et qui fut son premier amour... Desservi par un scénario médiocre, cette préquelle à une nouvelle série Batman par David Finch ne pouvait de toute façon fonctionner, Finch comptant parmi les pires tacherons des années 90. Qu'il soit encore en activité aujourd'hui ne peut que laisser dubitatif devant les choix éditoriaux de DC.

Comments

[anaxarque]

Je ce que je trouve particulièrement insupportable dans ce récit, c’est son coté ésotérisme à deux balles.



L’héroïne se nomme Dawn Golden, on aura reconnu l’Aube Dorée, la fameuse société secrète ésotérique anglaise de la fin du XIX.

Son père, qui veut la sacrifier à des puissances malignes, se nomme Aleister, comme Aleister Crowley, auteur du célèbre Liber Legis qui fut exclu de la Golden Dawn pour ses positions plus que particulières sur la morale sexuelle et qui se présentait comme celui dont le nombre est 666.



En enlevant ces éléments navrants, il ne reste presque rien à ce récit qui aurait pu être intéressant : on sait finalement peu de choses des jeunes années de Bruce entre le décès de ses parents et sa transformation en Batman, quelles furent ses études, ses amitiés, ses amours, etc. ? Finch perd une excellente opportunité.



De plus, on se demande à quoi sert ce pauvre Etrigan dans ce récit qui semble bien ridicule. Ce personnage tragique crée par Kirby, mérite mieux, comme le Chevalier Noir.



Pour un vrai bon récit de Batman lis plutôt Sombre Reflet, une somptueuse histoire dans laquelle Batman – Dick Grayson-, et les Gordon se retrouvent confrontés à Jim Gordon Jr, le fils du commissaire, diagnostiqué psychopathe dangereux après un événement terrible survenu à ses douze ans. Il vient de sortir de l’asile psychiatrique car il serait guéri grâce à un traitement novateur, financé par les entreprises Wayne…