Astérix N°33. Le ciel lui tombe sur la tête d’Albert Uderzo

Le Ciel leur tomberait-il sur la tête ? Toujours est-il que deux vaisseaux extraterrestres débarquent au village des Gaulois, à la recherche de la potion magique. Les gentils sont « Américains » et les méchants « Japonais ». Quant aux Romains, ils se demandent à quelle sauce ils seront mangés… C’est un Uderzo vieilli et visiblement aigri qui a signé cet album. Il a beau, dans sa postface, rendre hommage à Walt Disney, son ET Américain a tout de même à son service des stupides Supermen. Quant aux Japonais, ils pilotent un robot rappelant Goldorak (depuis les années 70, il y a quand même eu une sacrée évolution dans le monde du mécha-design nippon. L’auteur est resté à Goldorak - lamentable) et ressemblent… à des insectes. Vous avez dit raciste ? Alors, certes, on comprend le propos de l’auteur qui défend bec et ongles sa conception de la BD contre les tentatives de colonisation culturelles des Américains et des Japonais, mais tout ça sent un peu le rance – nombreux sont les amateurs de BD à se nourrir à tous les genres et croire un seul instant que les Américains et les Japonais auraient besoin de la recette de la potion magique (sous-entendu, de la recette pour faire de la bonne BD) ne peut que faire doucement rire.

Astérix N°33. Le ciel lui tombe sur la tête d’Albert Uderzo (Les éditions Albert René, 48 pages, 10,90 euros)