Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo
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Horrible petit livre de Victor Hugo. Après une assommante introduction de laquelle je n’ai rien retenu, on rentre enfin dans la partie romancée racontant, comme son nom l’indique, le dernier jour d’un condamné. Hugo, c’est la gauche dans c’est qu’elle est devenue la plus caricaturale. Le malandrin qui se retrouve en prison est bien sûr un homme bon et plein de douceur et s’il a volé, c’est pour donner du pain à ses enfants. A l’époque, je veux bien croire que de telles situations se produisaient et il y a bien quelque-chose d’insupportable à l’idée qu’un homme se retrouve condamné à mort pour avoir voulu nourrir ses enfants. Mais qu’on ne fasse pas croire que le 19e siècle était une période angélique. Les ordures, assassins et autres violeurs pullulaient déjà. Hugo, c’est la culture de l’excuse – le condamné n’y est pour rien, ce n’est pas de sa faute ! Il ne mérite pas sa peine ! C’est une victime de la société ! Ce petit ouvrage aboutira à l’infâme Badinter qui fit voter la fin de la peine de mort, ouvrant une voie royale à toutes les pires turpitudes, permettant de violer, assassiner, droguer, séquestrer et tuer en toute tranquillité puisqu’on ne fait qu’un saut en prison, libéré que l’on est faute de place. La fin de la peine de mort, c’est le règne du nihilisme – plus de sanction qui remette en cause tout. (D’où les pompiers, policiers et autre personnel administratif assassinés – on touche pourtant à l’Etat.) Victor Hugo, dans ce misérable petit livre, se regarde, une fois de plus, écrire, s’extasiant de sa grandeur d’âme et cherchant à voler quelques larmes au lecteur au trop bon cœur. Non seulement il ne m’en aura volé aucune mais il m’a surtout donné envie de le vomir.
Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo (Livre auto-édité, gratuit)