Œuvres de Rimbaud (édition classiques Garnier)
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Rimbaud aura eu plusieurs vies. Plusieurs phases. Du premier Rimbaud, on comprend aisément les poésies. Puis, elles se font de plus en plus hermétiques jusqu’à finir par se résumer à une musique pour l’oreille mais impossible à comprendre si on n’a pas la clé pour le décoder. Je n’aime pas Rimbaud. Cette accumulation de fumée m’agace profondément. Hugo est compréhensible. Baudelaire tout autant. Je ne saisis pas l’intérêt d’écrire des poésies dont le sens est impossible à percevoir. Rimbaud aura ainsi, dans une première période, fait preuve de fidélité à une métrique et une esthétique avant de, progressivement, sortir du cadre et proposer l’entrée dans la modernité en refusant le sens, la versification et en obligeant le lecteur à devenir un simple réceptionnaire de ses textes ; un réceptionnaire auquel on ne se soucie plus de plaire – on lui chante une chanson mystérieuse ; pas plus.
Quant à la vieille édition du Rimbaud que j’ai consultée pour lire ses poèmes, elle est ratée : les préfaces sont absconses si on ne connaît pas parfaitement la vie de Rimbaud et ses textes et comme les notes explicatives sont placées en fin de volume, impossible de le consulter sans casser le rythme de lecture.
Œuvres de Rimbaud (Edition classiques Garnier, épuisé)