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14 décembre 2020

Le sumo qui ne pouvait pas grossir d’Eric-Emmanuel Schmitt

sans-titre

« Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d'une famille dont il refuse de parler. Sa rencontre avec un maître du sumo, qui décèle un « gros » en lui malgré son physique efflanqué, l'entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l'intelligence et de l'acceptation de soi. Mais comment atteindre le zen lorsque l'on n'est que douleur et violence ? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ? » (Résumé éditeur)

 

A une époque, j’aimais tout particulièrement Eric-Emmanuel Schmitt et notamment son cycle de l’Invisible dont chaque roman mettait en lumière une religion ou spiritualité. Las. Aujourd’hui, le relisant, je réalise à quel point j’ai mûri et à quel point ce genre de littérature me tombe désormais des mains.

 

Censé vouloir faire découvrir le Zen, Le sumo… n’effleure même pas le début du commencement d’une réflexion sur le courant japonais du Bouddhisme. Il préfère plutôt nous faire lire un récit niaiseux et lénifiant. Soit ce livre plaira aux jeunes gens entre 10 et 20 ans, soit il satisfera la ménagère ou la grand-mère. Le genre de récit à mi-chemin entre Je bouquine et Marie-Claire.

 

Minuscule et lu en une heure grand maximum, voilà le genre de roman qui fleure bon le succès librairie incompréhensible. Dans un monde idéal, ce genre d’ouvrages serait écrit pour de jeunes adolescents. Aujourd’hui, on nous vend ça comme une œuvre littéraire adulte. Consternant.

 

Le sumo qui ne pouvait pas grossir d’Eric-Emmanuel Schmitt (Le Livre de Poche, 96 pages, 4,90 euros)

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