Le monde comme volonté et comme représentation d’Arthur Schopenhauer

Finalement, Arthur Schopenhauer est le plus indianiste des philosophes occidentaux. Son Monde comme volonté… il l’a écrit les Upanishads dans une main et la Critique de la raison pure de Kant de l’autre. Ainsi, aussi intéressant soit cet ouvrage, on pourra en faire l’économie. Quel intérêt de lire ce fort volume (première édition en 1819 ; seconde en 1844) très dix-neuvièmiste puisque les Upanishads majeures ayant été écrites entre 800 et 500 avant notre ère ; puisqu’il existe mille ouvrages et analyses sur le sujet ; puisque, par la suite, le Bouddha (563-483 avant J.-C.) aura creusé ce sujet du monde comme volonté et comme représentation ; que les plus puissants métaphysiciens et éveillés indiens (comme Nagarjuna) ou japonais (courant Zen) auront produits des traités d’une rare hauteur sur cette question. Bref, nul besoin de Schopenhauer. Nul besoin de l’occident germanique du dix-neuvième pour penser la métaphysique de l’idéalisme transcendantale dont la plus haute antiquité a envisagé la question avant une hauteur de vue inégalée.

Le monde comme volonté et comme représentation d’Arthur Schopenhauer (édition numérique gratuite)