Furie divine de José Rodrigues Dos Santos

Pour ce best-seller ci, José Rodrigues Dos Santos s’attaque à l’Islam. Bizarrement, notre fougueux romancier s’est volontiers payé les deux principales religions monothéistes, mais pas le judaïsme… Bref, toujours est-il que, cette fois-ci, TomásNoronha reprend du  service, contacté par la CIA pour décrypter un message d’Al-Qaïda et tenter d’empêcher une action terroriste.

On passera sur le scénario passablement manichéen (les gentils de la CIA contre les vilains barbus), sur l’absence de crédibilité du pitch (on voit mal la CIA contacter un historien portugais) et sur l’islamophobie caractérisée du roman (à ce stade, on ne peut le formuer autrement) pour, tout de même, reconnaître que l’on passe un très bon moment en suivant TomásNoronha.

En effet, José Rodrigues Dos Santos sait toujours comment construire une histoire calibrée pour un long voyage en train ou en avion, avec beaucoup de dialogues, des personnages bien campés et une histoire pleine de mystère. Assurément idéal pour se détendre, mais, tout de même, à ne pas acheter – on préfèrera un emprunt en bibliothèque car Furie divine ne se relira pas.

Furie divine de José Rodrigues Dos Santos (Pocket, 672 pages, 8,95 euros)