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Le blog de Menon
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2 novembre 2019

Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez

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« Cent ans de solitude relate l'histoire de la famille Buendia sur six générations, dans le village imaginaire de Macondo. Ce village est fondé par plusieurs familles, conduites par José Arcadio Buendia et Ursula Iguarán, un couple de cousins qui se marièrent, pleins d'appréhension et de craintes dues à leur parenté et au mythe existant dans la région, qui disait que leur descendance pourrait naître avec une queue de cochon. Malgré cela, ils eurent trois enfants : José Arcadio, Aureliano et Amaranta (prénoms qui se répèteront aux générations suivantes). José Arcadio, le fondateur, est la personne qui dirigera et enquêtera sur les nouveautés qu'apportent les gitans au village, et il terminera sa vie attaché à l'arbre où arrive le fantôme de son ennemi, Prudencio Aguilar avec lequel il dialogue. Ursula est la matriarche de la famille, qui vit durant plus de cent ans, s'occupant de la famille et du foyer. »

Voilà ce que nous apprend Wikipédia. Il fallait bien que je passe par le travail d’un autre pour présenter ce livre tant l’histoire m’est passée totalement au-dessus de la tête. Affreusement complexe (chaque nouvelle génération d’enfants porte le même nom que la précédente, ce qui n’aide en rien à la compréhension), ce livre du prix Nobel de littérature (1982), considéré comme un des plus grands livres de tous les temps, et vendu à plus de 30 millions d’exemplaire, est l’exemple parfait du fait qu’une œuvre littéraire peut devenir culte pour une raison a priori incompréhensible.

Qu’est-ce qui peut avoir séduit autant de lecteurs ? Mystère… Gabriel Garcia Marquez raconte une histoire à la fois drôle et tragique ; sentant la sueur d’une Colombie où le sexe, l’argent et les tragédies familiales forment une toile de fond mouvante et, il faut bien le reconnaître, parfois fascinante. Dans le village imaginaire de Macondo, le lecteur suit les déboires et quêtes alchimico-sexuelles d’une famille dans laquelle fleure bon les coups de sang, l’inceste et une certaine folie.

Alors, certes, la technique littéraire du réalisme magique fait ici mouche : Cent ans de solitude fascine par son déballage de perversions humaines magnifiées par une certain ingénuité ; mais quoi ! des pages et des pages de récits pittoresques durant lesquelles le sexe occupe une place centrale et où chaque nouvelle génération semble aussi folle que la précédente n’a pas suffit pas à me combler. A l’instar de l’Homme sans qualités, Cent ans de solitude m’aura laissé de côté : je ne suis jamais entré dans le fleuve littéraire de Gabriel Garcia Marquez.

 

Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez (Seuil, 460 pages, 8,20 euros)

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