Saraka Bo de Tobie Nathan
Des couples sont retrouvés assassinés. Parfois torturés et éventrés. Pour venir à bout de ce mystère, il faudra au moins un inspecteur de Police et un ethnopsychiatre brillant pour comprendre l’identité du tueur… Dans ce roman, Tobie Nathan fait très fort : il écrit une histoire sans l’ombre d’un scénario. Il n’a pas non plus de personnages. Du reste, il ne sait pas non plus quoi raconter. Notre romancier décide donc de mêler des histoires, de les faire s’enchevêtrer autour de crimes sanglants et, au final, il espère donner l’impression d’avoir signé un polar alors qu’il n’a même pas été capable d’écrire un vrai livre, tout juste une logorrhée franchement insupportable qui voient des pantins désarticulés mus par leurs pulsions s’agiter sur fond d’une enquête policière soporifique, le tout desservi par un style à la limite de l’illisible. Ce qui s’appelle se moquer du monde.