25 septembre 2013
Métaphysique d'Aristote (suite)
Il me faut le reconnaître, tentez de lire la Métaphysique d'Aristote a provoqué en moi un vrai désespoir ; je devais me battre pour tourner les pages, pages auxquelles, du reste, je ne comprenais presque rien. J'avais l'impression de lire le discours d'un fou. Car Aristote a le chic pour enténébrer les paroles les plus simples, les idées les plus accessibles. Mon hypothèse : le langage d'Aristote est volontairement ésotérique. Là où Platon proposait des dialogues exotériques, Aristote écrivait pour n'être compris que d'une petite audience. Clairement, je n'en fais pas partie.
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