Vie écrite par elle-même de Thérèse d'Avila

Confus. C'est ce que j'ai ressenti tout au long du récit – comme si l'auteur n'avait pas de plan et écrivait à la volée. A la fin du volume, qu'elle ne fut pas ma surprise : sainte Thérèse explique en effet que ce récit de sa vie lui fut commandé pour un délai bien court et qu'elle du rédiger très rapidement son autobiographie. Ceci explique cela... Toutefois, cette Vie n'est à nulle autre pareille et illustre une vérité de la sainteté. Le saint ne vit pas coupé du monde. Même dans un cloitre, les tracas du monde sont là. Thérèse fut toute sa vie soumise aux mondanités, querelles du quotidien, quolibets et autres détestations. En cela, il y a quelque chose à retenir pour nous-mêmes. Lorsque nous nous plaignons que le monde nous entraîne à pêcher, nous avouons notre propre lâcheté à vivre noblement l'instant présent. Cette autobiographie peut donc se lire comme un appel à la vigilance intérieure.