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9 novembre 2009

Jack l'éventreur : Affaire classée de Patricia Cornwell

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« Entre les mois d'août et novembre 1888, au moins sept femmes furent assassinées à Londres dans le quartier de Whitechapel. La nature effroyable de ces meurtres provoqua la panique et la terreur dans l'East End, et donna naissance au surnom qui allait devenir synonyme de serial Biller Jack l'Eventreur. Pendant cent quinze ans, ces meurtres ont constitué une des plus grandes énigmes criminelles du monde. C'est lors d'une visite à Scotland Yard, en mai 2001, que Patricia Cornwell s'est intéressée à " l'affaire " Jack l'Éventreur et à la personnalité ambiguë et inquiétante de Walter Sickert, un peintre impressionniste britannique célèbre à la fin du XIXe siècle. Très vite, elle a eu l'intime conviction que Sickert et l'Eventreur ne faisaient qu'un. Après avoir mis en piste les plus fins enquêteurs et experts en médecine légale, l'auteur nous livre les résultats de son enquête et, comme un véritable témoin à charge, présente ses preuves. Grâce à sa connaissance des enquêtes criminelles, à l'étendue de sa documentation et à ses talents de romancière, Patricia Cornwell reconstitue l'arrière-plan de cette sinistre affaire l'Angleterre à l'époque victorienne. Patricia Cornwell réussit un véritable thriller, avec une parfaite maîtrise et une conviction sans faille »

Voilà la présentation qu'en fait l'éditeur ; il n'y a guère plus à en dire. Lorsqu'on a décidé que quelqu'un était coupable ou qu'il était ceci ou cela, on le prouve ; on pourrait donc croire le travail de Cornwell à charge mais un reste de salive sur un timbre – une lettre de l'Eventreur – et un recoupement extrêmement proche avec celui de Sickert (à ce qu'il semble) laisse tout de même vérifier que l'hypothèse n'est pas infondée.

Tout se tient. Et pourtant, on s'ennuie. Un peu. Cornwell n'écrit pas très bien, mais elle a de la personnalité ; à défaut de passionner, elle fait très sérieusement son travail d'enquêtrice. Au fond, ce livre n'est pas mauvais, mais pas forcément très intéressant : l'accumulation des charges contre Sickert paraît tout de même forcé. Heureusement, la description des bas fonds de Londres, la critique sévère des méthodes médico-légales de l'époque et la personnalité ô combien troublante de Sickert occupent le terrain.

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