6 juillet 2009
JeAnne
Porte toi vers l'est
où souffle le vent délicat
les âmes naviguent comme des oiseaux lests
libres et affranchis vers l'au-delà.
Une rivière a donné vie
à une maisonnée de roseaux ;
si tu marches dans l'eau la nuit
en t'ébattant, tu les noieras sous ton flot.
Et pourquoi donc faire couler le sang ?
L'homme de paix, lui, goûte la pluie douce.
Il ne sert à rien de faire périr des amants
qui dans l'eau se nourrissent de la mousse.
Jamais plus ne volera une larme
si tu ne crois pas en elle et sa destinée.
Ta mère t'a enfantée dans un cris désespéré,
mais qu'importe car tu tiens de Dieu tes armes.
Publicité
Commentaires