1 mai 2009
Tes mots
Le temps s’arrête doucement :
comme le vent, ta voix se fait douce.
Il n’y a presque aucune secousse,
tout juste un léger halètement.
Cœur, envie de pluie et de vin,
désordre amoureux et odeur de romarin.
Cœur, quand tes paroles se font songes
Et le fleuve de mon âme longent…
Sans t’en parler je me suis éloigné
Car je craignais de finir mal
Comme dépérirait un animal ;
mais pourtant, je suis revenu en toi
Car le sang dans mes veines couve un émoi
Qui ne peut se calmer sans la caresse de tes baisers.
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