20 janvier 2009
Pour une femme
En bas de la rivière
sur le cœur de son souffle
repose une rose qui ne fane pas
une rose aux épines tendres comme toi.
J'écoute s'écouler cette eau et je n'entends que cela :
le chant de la fleur qui pèse sur le sang,
faisant remuer l'écume de l'esprit
en un bouquet aux pétales dispersés.
Mon âme appelle ton âme pour une union ;
je suis prêt à me dévêtir de ma peau
pour, dans cette eau glacée et chaude, me baigner ;
ta rose chercher et tes épines couper,
Si le sourire du renard perdu dans le désert
ne t'effraie pas,
je serais l'animal qui veillera sur toi
ma gueule ne caressera d'autre fleurs que la tienne.
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