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Le blog de Menon
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23 mars 2006

Le bonheur, désespérément de André Comte-Sponville

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Il y a des livres comme ça, qui viennent bouleverser votre vie.

Celui-ci est venu confirmer la mienne.

Ces dernier jours, revenait monter en moi une même question lancinante : « et toi, où en es-tu de ta vie ? » Est-ce que je suis la bonne route ? Est-ce que je fais ce que je dois faire pour devenir quelqu’un de meilleur ?

Mon inconscient me déçoit rarement. Lorsque je veux lire un livre, je ne lis jamais pour une mauvaise raison. Tous ce que j’ai acheté et lu, peu ou prou, m’a élevé et servi… Il y a deux ans de cela, à noël, ma mère m’offrit plusieurs livres de philosophie que j’appréciais fort peu, à l’exception d’un seul : L’amour, la solitude, de André Comte-Sponville. De ce livre magnifique, j’avais retenu une émotion très forte. Le désespoir, la mélancolie... Un ouvrage qui faisait certes tomber pas mal d’illusions, mais campait surtout la figure séduisante et charismatique d’un penseur en paix avec sa souffrance… Aujourd’hui, Le bonheur, désespérément m’a simplement ôté mes dernières inquiétudes.

Dans cet ouvrage, compte rendu d’une conférence d’un café philo’, Comte-Sponville traite la question du bonheur et entreprends d’expliquer pourquoi l’on est malheureux de vouloir être heureux. En 80 petites pages, il livre un raisonnement d’une pureté et d’une exactitude impressionnante.

Et surtout, ce petit livre m’a parlé, directement : une réponse formulée à moi-même.

Comment se sentir plus rassuré que de trouver un message que l’on sent écrit pour soi dans un livre destiné à tous ? André Comte-Sponville a répondu à mon angoisse : la fin du livre est pour moi et la réponse est : « Oui, tu fais exactement ce que tu dois faire. »

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Commentaires
M
En fait, les doutes les angoisses ne précèdent pas les lectures, mais les suivent.<br /> <br /> Je fais de la philo pour devenir quelqu'un de meilleur et apprendre à vivre mieux.<br /> <br /> Et justement, ce livre est venu me confirmer que toutes mes démarches n'étaient pas vaines, mais bien dans l'ordre des choses.<br /> <br /> Quant à la question de changer de route, oui tu as raison. Mais tout le problème est : comment savoir si je dois changer de route ? Parfois on avance sans rien voir de précis, mais cela ne nous dit pas s'il y a un café quelques mêtres plus loins, ou si jamais on en trouvera un.
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K
C'est moi où toutes ces questions et ces lectures et les reponses aux questions grace aux lectures que tu fais, viennent soulager un inconscient et une conscience qui parfois developpent des angoisses, des doutes (alors bien sur dans la mesure du raisonable, on est pas au stade de poster sur doctissimo)? (putain la question merdique mais je la laisse, rock and roll). <br /> <br /> "Est-ce que je suis la bonne route ?" Tu aurais du me demander, je t'aurai repondu...Sinon, pour faire mon intelligent, je dirais que la bonne route tu sais que c'est elle que lorsque t'es vieux. Avant pas assez de recul (et pour cause avoir du recul sur du futur alors qu'on est au present, chapeau). C'est un peu comme dire: est ce que c'est bien ZE mec... Sinon autre possibilité, la route si c'est pas la bonne, tu fais demi tour, tu en prends une autre, il n'y a rien de fatal. En plus comme c'est toi le chef du chantier, ta route tu peux la devier à volonté, credit illimité. <br /> <br /> La vie c'est magique parfois.
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